La fourche

Comme tout le reste, il y a pas mal de travail.

Au programme donc, un démontage complet s'impose. Avant de commencer, une photo de l'état :

La fourche d'origine


Les fourreaux apprêtés
Je démonte tout l'ensemble. Rien de spécial à signaler, tout se passe bien.

Je mesure la quantité d'huile dans chaque fourreau (après m'être fait avoir une fois suite à une erreur dans une revue technique, je prends toujours cette précaution) : 170 cm3.

Après un bon nettoyage, il n'y a pas d'usure sur les éléments. Seule l'huile est complètement H-S.

Je changerai quand même les spy même s'ils ne fuyaient pas.


Les fourreaux sont tellement marqués que je choisis de les peindre (en noir).

Après ponçage au papier à l'eau (grains 180, 240 puis 600), je passe une couche d'apprêt pour l'aluminium.


La fourche étant assez molle (qui a dit que c'est à cause de mon poids !), et pour l'accorder aux Koni arrières, je réalise 2 cales pour contraindre les ressorts de 8 mm de plus. On verra bien ce que ça donne, si ça ne va pas, je passerai au changement des ressorts.

Les cales de la fourche Les éléments de la fourche



Eléments de fourche peints

Un ponçage au grain de 600, puis j'applique un voile de noir (une nouvelle référence de noir, avec une "profondeur" supérieure), puis 2 couches de vernis.


Cette fois, la teinte me convient. C'est un noir Ducati très légèrement métallisé (exactement ce que je voulais).

Le remontage des spy

Pour le remontage des joints spy de fourche, j'utilise un tampon que j'avais déjà (Outil Ducati).


Je passe une bonne couche de graisse, puis ça se monte assez bien.



Je nettoye bien chaque élément, puis je les passe à la soufflette et je remonte le tout.

Je remets 180 cm3 d'huile de fourche 20 W dans chaque élément, puis je place les cales et les bouchons. Je trouve quand même que la fourche reste trop molle, même avec les cales ...

La fourche remontée


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Nous sommes en Septembre 2011, j'ai profité d'une commande de pièces moteur chez Kedo pour acheter des ressorts différents.

La comparaison ressort d'origine (en haut) / ressort Wilbers (en bas) :

Ressorts de fourche d'origine et Wilbers

Après montage (sans les cales bien sûr), le résultat est nettement mieux ! A confirmer par les essais de roulage qui ne devraient plus tarder !


Le rigidificateur de fourche

Je poursuis le rigidificateur de fourche (du même type que celui réalisé par ET) que j'avais ébauché.

Après m'être creusé la tête pour les racleurs (en mettre ou pas ? monter des soufflets ?), j'opte finalement pour la pose de racleurs dans des bagues fixées sur le rigidificateur.


Les étapes du montage du rigidificateur :

Le rigidificateur, la bague support du racleur, le racleur et la rondelle de maintien Le racleur monté Le racleur et la rondelle de maintien assemblés Le rigidificateur assemblé (vue de dessous) Le rigidificateur assemblé (vue de dessus) Le rigidificateur assemblé (vue de coté)


Je passe ensuite le rigidificateur en peinture noire, puis remonte l'ensemble du train avant.

Il ne me manquera plus que le té supérieur qui va avec les bracelets.

Pour ceux que ça intéresse : j'ai fait tous les plans du rigidificateur (à demander par email).


Le résultat final me va bien :

Le rigidificateur terminé


Le té de fourche supérieur


Bloc aluminium pour té de fourche Ne trouvant pas le té que je veux, c'est à dire sans les trous de fixation du guidon d'origine, sans l'emplacement du contacteur à clé (je le déplacerai ailleurs), avec un emplacement pour fixer de manière lisible soit le compteur, soit le compte-tour (cela dépendra de la configuration) et avec les 4 voyants (point mort, clignotants, phare, shift light), je décide de le réaliser moi-même.

Je vais partir d'un bloc d'aluminium 7075 (ancienne appellation AZ5GU) de 280 x 155 x 50 mm.

Mais avant de commencer l'usinage, j'attaque le remontage "à blanc" (voir page suivante) pour vérifier le plan du té et pouvoir prendre les cotes de tout ce qu'il me reste à faire.



Après avoir tout vérifié lors du remontage "à blanc", je commence l'usinage du té de fourche. Nous sommes début Novembre 2006.

L'ébauche est faite avec une fraiseuse conventionnelle, la finition le sera avec une commande numérique (je sous-traite cette partie, car je n'ai pas le matériel, ni les compétences). Les 2 bagues à la place des tubes de fourche sont réalisées uniquement pour la reprise sur la commande numérique.

L'ébauche du té de fourche supérieur


La finition en commande numérique consiste surtout à réaliser toutes les courbures (en 2 passes), ainsi que le rayon de finition sur tout le pourtour supérieur.


Voilà le té supérieur fini à la commande numérique :

Le té de fourche terminé


Après polissage :

Le té de fourche poli


En avançant en parallèle sur le remontage à blanc, je souhaite intégrer les voyants directement dans le té de fourche ... Oui je sais, j'aurais dû y penser avant !

C'est donc reparti pour toutes les étapes précédentes ...

Et voilà la version définitive :

Le té de fourche version 2


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